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Les parois des Gorges du Verdon furent dédaignées par les illustres alpinistes/découvreurs/pionniers provençaux que furent Georges Livanos ou encore Gaston Rébuffat... il fallait regarder en bas et non vers le haut pour saisir l’ampleur du potentiel.
Il a fallu attendre le début des années 60 et les prémices de la naissance de l’ESCALADE pour que les grimpeurs niçois et surtout marseillais s’intéressent à ces grandioses murs de calcaire gris orangé.
Les parois les plus majestueuses furent abordées en 1968 avec la voie des « Enragés » (P. Cordier) dans la paroi du Duc et la « Demande » (F. Guillot) dans celle de l’Escalès.
Au début des années 80 la toute nouvelle revue « Alpinisme et Randonnée » fait sa « une » sur les voies et les grimpeurs qui s’investissent dans la découverte de ce fabuleux terrain de jeu. La machine est lancée…
L’année suivante un film est tourné par J.P. Janssen et L. Chevallier pour « les carnets de l’aventure ». Le petit monde de l’escalade découvre des voies extra-ordinaires par leur difficulté et leur qualité. Le rocher est ici exceptionnel par sa solidité et sa raideur.
Puis P. Edlinger propulse l’escalade sur le devant de la scène avec son film culte « La vie au bout des doigts » suivi rapidement d’« Opéra vertical » tourné dans les Gorges.
Le Verdon devient alors LE site emblématique de la nouvelle ESCALADE : marches d’approches inexistantes, voies laissées équipées, on peut se rassasier de vide, de sensations, de microprises, de paysages fantastiques sans contraintes accessoires. Les grimpeurs étrangers en visite en France doivent « faire » Chamonix et ... le Verdon. Ce qui conduira à une surfréquentation dès la fin des années 80 et début des années 90, surtout dans le haut des falaises qui sont abordées en « moulinette » (courts rappels) depuis la route de crêtes… bien avant le retour des vautours les grimpeurs font partie du paysage et des attractions touristiques !
La commune de la Palud accueille avec bienveillance ces jeunes citadins et tire une partie de son activité économique de leur passage. Une association (Lei Lagramusas) est créée dès 1983 pour la promotion, la gestion et la sécurisation de la pratique. La fréquentation s’est depuis régulée compte tenu de la modification des pratiques tournées vers les voies courtes, de la concurrence de multiples autres sites… où l’on entend parfois : « on dirait un morceau de Verdon »… cela reste une référence dont l’exigence impressionne toujours et fait reculer plus d’un grimpeur…
Le Verdon connait un regain de fréquentation depuis quelques années, avec une nouvelle génération de grimpeurs qui découvrent ce rocher incomparable et ses paroies mythiques.